NSDOS ne fait plus qu’un avec la nature
Depuis quelques années, NSDOS (Kirikoo Des de son vrai nom) s’est fait remarquer par sa démarche artistique bien singulière. S’il est connu pour ses morceaux sur lesquels il se distingue comme l’artisan d’une techno expérimentale, il ne s’arrête pas à la seule production musicale, et c’est certainement ce qui explique la puissance de son projet. En effet, NSDOS fait le pont entre plusieurs formes d’expressions : la production musicale tout d’abord, mais également les arts visuels, la danse et l’informatique.
Rencontre : Oxia
Oxia, Olivier Raymond de son vrai nom, est un des piliers de la scène électronique française. Depuis deux décennies déjà, le DJ et producteur grenoblois fait danser les foules du monde entier. Adepte d’une techno très funky à ses débuts, Olivier n'est pas de ceux qui se reposent sur leurs acquis, il enrichi constamment son style, enchaine les dates et passe des journées entières en studio. Il est aussi le co-fondateur du label Goodlife avec The Hacker puis plus récemment de Diversions music avec son ami Nicolas Masseyeff.
Des platines de l'Haçienda aux tapis de yoga
Dans les années 90, Matt Ryan dort le jour et vit à fond la nuit, avec la fine fleur de la scène de Manchester. Fun pour un temps, ce style de vie finit par le plonger dans une longue dépression dont il ne sortira ni par la thérapie, ni par les pilules... mais par le yoga. Vingt ans plus tard, il vient d’ouvrir sa propre salle à Londres. Rencontre.
Ils font le tour du monde des record shops
Ils sont hollandais, Ype est photographe et Nico est ingénieur en informatique. Ensemble, ils ont fait le pari fou de visiter les disquaires du monde entier.
Ce que femme veut : ces femmes qui militent pour nous faire danser
Nous vous en parlions récemment sur Mixmag : début février, le DJ Jackmaster s’était indigné sur Twitter de la misogynie ambiante dans le milieu de la musique électronique après y avoir été confronté de près. Il avait été très vite soutenu par d’autres artistes reconnus tels que The Black Madonna, Midland ou encore Scuba. Cette indignation se faisait le reflet d’un problème bien réel et encore trop récurrent : les femmes qui osent s’aventurer du côté professionnel de ce milieu plutôt masculin peuvent se heurter à un mur de misogynie parfois très difficile à surmonter. Un paradoxe lorsque l’on sait que la house est née dans les milieux dédiés aux minorités et qu’elle se veut être un genre de musique universel. Les femmes qui produisent ou mixent sont souvent sous-estimées et ont parfois bien du mal à se frayer un chemin jusqu’au devant de la scène malgré leur talent tandis que celles qui s’investissent dans le management et la production ont du mal à être prises au sérieux.