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Les orgas d'une free party brûlent leur soundsystem pour échapper à la saisie

L'appel à exercer le « droit à danser librement » a été suivi par 200 personnes.

  • Théotime Roux
  • 30 November 2020
Les orgas d'une free party brûlent leur soundsystem pour échapper à la saisie

Une free party a réuni deux cent personnes dans une warehouse située dans le centre-ville de Saint-Marcellin, dans la nuit de samedi à dimanche.

Alors que la police a essayé de saisir le soundsystem, les organisateurs ont décidé d'y mettre le feu, dans un geste de protestation contre les violences policières. Dorian, organisateur de free parties en Île-de-France, y reconnaît une pratique symbolique : « le soundsystem c'est la vitrine de la free party. Alors quand il est menacé d'être saisi par les autorités, on préfère toujours le détruire de nos propres mains. Ce n'est pas une première, mais évidemment, dans un contexte de restrictions de libertés et de grosse polémique sur les violences policières avec la loi sécurité globale, ça a d'autant plus de sens. C'est un geste de protestation désespérée ».

Les verbalisations ont fusé lors de la dispersion des danseur.euse.s, pour non-respect du confinement, mais aussi pour conduite sous influence. Une plainte a été déposée par le propriétaire de l'usine désaffectée, qui n'avait pas approuvé la tenue de la fête.

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Théotime Roux est rédacteur junior pour Mixmag.fr, suivez-le sur Twitter.

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Crédits :

Photo en une : Facebook Hard Beat News

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