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Entre ciné-débats et DJ sets, le festival Identifié·e·s ? défie les stéréotypes

Réfléchir et danser pour déconstruire les schémas identitaires

  • Sarah Pince
  • 27 March 2019
Entre ciné-débats et DJ sets, le festival Identifié·e·s ? défie les stéréotypes

Les collectifs Filles de Blédards et Chkoun is it? entendent interroger les stéréotypes liés aux représentations et aux identités avec la première édition du festival Identifié·e·s ? Un programme de réflexion festif qui se tiendra du 29 au 30 mars prochain autour d’expositions, ciné-débats et performances dans trois lieux parisiens : aux Mains d’œuvres, à la Station Gare des Mines et au Klub.

Les deux collectifs militants parisiens se ressaisissent de la question identitaire autour d’un événement transdisciplinaire qui allie poésie et arts visuels, du théâtre au cinéma en passant par la danse ou la mode. La journée, à Mains d’œuvre à St Ouen accueillera des stands associatifs, performances et ciné-débats pour inviter à réfléchir à des problèmes peu représentées dans les médias tels que la précarité affective et sexuelle dans les cités. Leur objectif : « pousser les gens à repartir avec des questions » explique Alexia, co-fondatrice du crew Filles de Blédards.

La réflexion se poursuivra en musique avec des artistes aux identités musicales et personnelles multiples, d’abord le vendredi soir de 23h à 7h. Les murs de la Gare des Mines trembleront au rythme de la techno détonante et hybride de la Marseillaise Moesha 13, du son rétro et dansant de la marocaine Glitterڭليثر٥٥, des rythmiques afro effrénées du producteur de Boukan Records, Amor Satyr. Le Klub accueillera le samedi soir la productrice parisienne Andy4000, la diva soul Lafawndah, l’électronique barré de Thérapie de Club & Chantal Voyance en b2b, ainsi qu’un set techno de Belafa aka Corbeille Dallas.

Ces enfants hybrides invitent à travers le militantisme festif à brouiller les pistes de la norme pour créer autour de cet événement leurs « propres imaginaires créatifs et collectifs, pour sortir des identités normatives et stéréotypées qui [leurs] sont trop souvent assignées » et « augmenter les possibles d’identifications. » Le but ultime est d’offrir un lieu alternatif où les gens se mélangent, avec toujours dans le coin de la tête l’idée d’une société utopique ouverte où tout le monde aurait sa place, sans haine ni jugement.

Plus d’informations sur l’événement facebook.

Places à réserver sur la billetterie en ligne.


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