25 ans de raves bien moites au festival Astropolis à travers l’objectif d'un photographe breton

L'Astropolis c'est 25 ans de sets électroniques techno, house, hardcore, jungle, et des line up passant de Jeff Mills en 1996 à Manu Le Malin en 2016.

Qui de mieux qu’un Breton pour immortaliser cet anniversaire ? Yves de Orestis, Julio Ificada, son surnom, né dans le Finistère a choisi de couvrir le festival, d’en saisir les moments et de nous les partager dans un ouvrage. L’ouvrage intitulé "La Nuit. Utopie", sold out en seulement 48h, sort actuellement dans une nouvelle version aux Editions Autonomes, une maison bretonne.

Designer, directeur artistique, mais aussi photographe autodidacte, Yves capte dans ses photos le mouvement dans toute sa forme, que ce soit les vagues de l’océan ou les raveurs en transe. Dans un entretien par mail, le photographe nous dévoile qu'il travaille à l'instinct, il capture « l’instant surprenant, les lumières, les ambiances, et surtout les à-cotés. Les corps, les regards, l'amour, la puissance du son, la trance, les groupes, l'adolescence, les danseurs, une personne seule immergée dans un univers qui la fait planer »

Le photographe ne rate pas une année pour vibrer aux sons des artistes du festival, précurseur de la scène rave en France. Astropolis est pour lui un festival « électrique, utopique, éclectique, sans limite ».

Yves de Orestis participe à ce festival depuis 1997 et fais des archives photos depuis les années 2000. Il a eu la formidable idée de les regrouper dans une édition pour fêter les 25 ans d'Astropolis. C’est sa rencontre en 1999 avec Grolex et Dralbant du Sonic Crew, les trois DJs résidents du festival, et DaGil le co-organisateur du festival qui fera naître une amitié et ce projet. Dès lors, son but premier n’est pas de photographier l’artiste, mais plutôt « un ensemble, des plans qui graphiquement sont beaux ou alors des émotions, des moments de vie, de partage, de trouble.»

Ses photos, qu’elles soient numériques ou argentiques, en couleur ou en noir et blanc, retranscrivent l’atmosphère de la rave, son ambiance moite et sulfureuse, ses rencontres d’un instant, ses amours éphémères, son insouciance.

Crédits : Photo Yves de Orestis

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