Pour endiguer les raves sauvages, la police de Manchester ferme les routes

Alors que la France s’apprêtait à célébrer une fête de la musique (presque) pas comme les autres, la police anglaise s’est impliquée dans un jeu du chat et de la souris le weekend dernier. Le but : entériner les pulsions festives des habitants du berceau de l’acid house.

Il y a deux semaines, les forces de l’ordre avaient été largement dépassées par deux rassemblements festifs sauvages, regroupant plus de 6 000 personnes. Plusieurs incidents graves y ont eu lieu et des habitants ont décrié le laisser-faire des autorités.

Le weekend dernier, la police locale a pris les devants et a entrepris de barrer les routes menant à plusieurs rassemblements spontanés, dont un “apéro” de 150 personnes au parc Angel Meadow. La fête ayant ensuite déménagé sur un parc près de Brackley en proche banlieue, les autorités se sont rapidement dépêchées sur place pour disperser la foule.

Le confinement est toujours de rigueur au Royaume-Uni, pays européen le plus touché par la pandémie et qui a déclaré son confinement 10 jours après la plupart de ses voisins. Si la réglementation imposée par les pouvoirs public s'est montrée plus souple qu'en France, la police anglaise a déjà été confrontée à plusieurs dizaines de rassemblements non autorisés.

Une rave sauvage de plusieurs centaines de personnes a eu lieu il y a quelques semaines à Liverpool, et à Manchester dès le premier weekend d'avril, 166 événements de rue et 494 soirées privées ont eu lieu dans toute la ville.

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