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Paris: Peacock Society fait peau neuve pour son édition 2019

Nouvelle scéno, démarche défricheuse et éco-responsable : Peacock repense le festival 2.0

  • Sarah P | Photo : Xavier Duquesne
  • 2 July 2019

L’un des événements électroniques les plus attendus de la capitale revient enflammer le parc floral de Paris le week-end du 5 au 7 juillet. Pour cette septième édition, en plus d’un line-up de pointe fait de multiples nuances d’électronique sur les quatre dancefloors entourés par la verdure luxuriante du parc floral, le festival entend bien se renouveler et mettre les bouchés doubles avec une nouvelle démarche défricheuse et éco-responsable. Cachés au milieu du parc botanique de 31 hectares, deux warehouses, trois terrasses extérieures, un dancefloor open air, un chill sous les arbres et un club vibreront 22 heures durant.


Un line-up XXL...

Encore une fois, le festival confirme son statut d’événement incontournable de la capitale avec une programmation faite de solides têtes d’affiche, agrémentée de b2b inédits en France. Le Parc Floral recevra pour l’occasion des poids lourds de la techno et de la house internationale. Des figures historiques de la techno telles Robert Hood et Derrick May seront présentes aux côtés d’autres hauts représentant·e·s du genre, comme le trio germanique emblématique Modeselektor pour une performance live, la nouvelle superstar de la scène belge Charlotte de Witte, ou bien The Black Madonna, qui accompagnera l’apéro au coucher du soleil le samedi soir avec un set de 3 heures.

Pour cette septième édition, Peacock nous réserve quelques prestations inédites. En temps fort du festival, on relève le très attendu back to back qui réunira derrière les platines deux pointures internationales : Helena Hauff et DJ Stingray. Autres moments attendus, des prestations uniques en France, celles de Bicep, Daphni, et de la DJ/productrice et fervente défenseure de la communauté LGBTQI+ Honey Dijon. Pour leur seule date parisienne, ils seront aux côtés de Jon Hopkins, Yaeji, Mount Kimbie, RØDHÅD, et Len Faki, juste avant de s’envoler pour l’Italie pour le Kappa Futur. Le rap sera représenté par le Londonien Octavian, protégé de Skepta, Drake et Asap Rocky.

… truffé de pépites locales

Avant tout, c’est avec une orientation toujours plus défricheuse que se démarque le line-up de cette septième édition. Au devant de la scène, les nouveaux poulains de l’électronique qui représenteront la nouvelle génération d’artistes talentueux·ses et en pleine ascension, avec une attention particulièrement accordée au vivier parisien.

La scène de la capitale sera mise à l’honneur avec en tête de gondole I Hate Models – qui vient tout juste de sortir son premier album. Le duo féminin Oktober Lieber livrera son savant mélange de techno aux influences dark wave et indus après un passage sur la pointe bretonne à Astropolis. Emma DJ posera son electronica expérimentale torturée, saturée et acidulée aux sonorités aphex twinesques, pour une prestation qui s’annonce fascinante et cinglante.

Dans la même veine expérimentale mais sur une note plus chaude, le fondateur du label Man Band Toma Kami - qui vient de signer un nouvel EP joyau deep – fera voyager la foule dans un paysage sonore exotique entre les feuillages du parc floral. Ils seront également aux côtés du français basé en Belgique Jardin, ou du duo Promesses.

Pour finir sur une note toujours dansante, le closing se fera le dimanche 7 juillet sur la pelouse du parc de la Villette et le sound system d’À la Folie. Pour rythmer cet open air barbecue à partir de midi, Marcel Dettmann présentera un set spécial house, tata DJ Marcelle fera danser la foule sur sa selecta bass à techno en passant par l’afrobeat ultra-rythmée et Azamat B. et Waldman en back to back.

Ce line-up bien équilibré sera accompagné d’une scénographie encore plus ambitieuse. Il proposera de mêler art numérique musical et visuel avec des lives shows visuels et immersifs qui accompagneront les prestations de Modeselektor, Jon Hopkins, Bjarki, ou encore Lorenzo Senni, Overmono et Oktober Lieber.

Green Peacock

Pour préserver le cadre luxuriant du parc floral, Peacock se met sérieusement au vert. Sur la base d’une charte verte, le festival passe la vitesse supérieure et confirme son orientation éco-responsable avec différentes mesures effectives. Pour limiter les déchets sur le site, les organisateurs mettent en place une limitation du plastique à usage unique ainsi qu’un tri des déchets imposé et un nouveau système de revalorisation des déchets.

La restauration sera également éco-responsable. Les food trucks seront alimentés en circuit court – bonne nouvelle pour les locavores – et proposeront un menu 100 % végétarien. Pour prévenir le gâchis et la pollution de l’eau, les fidèles toilettes sèches présentes depuis 2013 seront de retour. Pour les plus sportifs qui seront prêts à pédaler après une nuit de kickage intense, un parking vélo vous incitera à oublier la voiture. Plus polluant encore que la voiture : l’avion. Le festival s’engage par ailleurs à compenser les émissions de CO2 des transports des artistes internationaux.

Plus d’informations sur le site officiel du festival et sur l’événement facebook.

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